Des agents communaux et des bénévoles sont venus renforcer l’équipe du CCAS lors du second confinement. Ainsi, chaque semaine ils prennent des nouvelles des personnes inscrites sur le registre des personnes dites « vulnérables ». Au fil des semaines, des liens se sont créés et ces appels sont attendus.
Les aides proposées sont multiples : l’aide au transport, assurée par des bénévoles dans le cadre du transport solidaire, la livraison des courses, ou encore une orientation vers les services du Centre Intercommunal d’Action Sociale pour l’aide au ménage, ou bien vers les associations locales pour l’aide alimentaire – Les Restos du Cœur - ou autres comme Pieds et Cœurs au chaud, Famille Rurales, Secours Catholique, Vertitude, Association des conjoints survivants, Les petits frères des pauvres, SEL de la Côte d’Argent…
Toutes ces actions ont été menées grâce au personnel du CCAS, aux bénévoles et aux adhérents des associations œuvrant sur notre territoire. En raison des contraintes liées à la crise de la Covid-19 certaines opérations ont dû être annulées, comme le repas des anciens en décembre, ou reportées comme le voyage des séniors. Des ateliers ont pu être maintenus dans le respect des mesures sanitaires. Les permanences du CCAS perdurent (médiateur, CPAM, CARSAT, etc.) et la commission permanente se réunit toutes les semaines pour examiner les demandes d’aides présentées par les assistantes sociales.
« Lorsque le CCAS a décidé d’appeler régulièrement les personnes isolées et vulnérables inscrites sur son registre, je me suis portée volontaire. Infirmière à la retraite je suis aussi conseillère municipale avec une prédilection pour l’action sociale. Je mets l’humain au cœur de toutes choses et je me sens très à l’aise dans cet exercice. Depuis trois mois, j’appelle tous les lundis et mardis une quarantaine de personnes. Au fur et à mesure des semaines, un climat de confiance s’installe avec les personnes que nous appelons et elles n’hésitent pas à nous confier leurs difficultés. » Christine Caland
« C’est suite à la réception d’un courrier du CCAS que j’ai demandé à être inscrit sur leur registre. À bientôt 78 ans je vis seul une partie de l’année à Mimizan. J’ai un fils qui habite dans la région d’Angoulême et les membres de ma famille sont plutôt éloignés. Je trouve que ce que font les bénévoles du CCAS est très utile. Ils donnent de leur temps pour nous appeler régulièrement et cela est très rassurant. La durée des appels est variable et l’on y dépasse le strict cadre des formalités. Les discussions sont celles de relations amicales et viennent rompre la solitude. » Jacques Dussel