Depuis 1994, Mimizan est récompensée par le label « Ville Fleurie 4 Fleurs » dont seulement 226 communes françaises peuvent se prévaloir sur 11 000 inscrites.
Tous les 3 ans, ce classement est renouvelé.
Afin qu’il soit maintenu à ce niveau d’excellence, les élus ont veillé à donner les moyens techniques et financiers au service des espaces publics et de l’environnement.
Le jury du Conseil National des Villes et Villages Fleuris, présidé par Paul Roncière, après avoir visité la commune le 25 juillet 2017, lui a accordé le renouvellement du label 4 Fleurs.
Des savoirs-faire au service d'une politique
La politique d'amélioration du cadre de vie et de développement durable de la ville de Mimizan peut s'appuyer sur le savoir-faire des équipes du service espaces publics et environnement, encadrée par David Lutton, et sur leur travail tout au long de l'année, fait de rigueur et de passion.
Des équipes qui travaillent en étroite collaboration avec les autres services techniques au sein du pôle équipements et infrastructures.
Le service dit "espaces verts" affiche un double objectif :
- mettre en œuvre une politique environnementale cohérente et « douce » pour préserver l’identité paysagère des milieux naturels
- rendre la ville accueillante et agréable à vivre en intégrant les mimizannais dans ces actions.
Son rôle est aussi bien technique, économique, social ou éducatif, voire de formation.
Les tâches se répartissent entre l'entretien courant des espaces verts, le fleurissement et la production horticole, le fauchage des espaces naturels, l'entretien des terrains de sport et du golf municipal. Le service assure à la demande des administrés le ramassage des encombrants.
En complément de l'entretien régulier il est aussi amené à créer de nouveaux aménagements. Le meilleur exemple en est la réalisation d'une promenade sur les deux rives du Courant de Mimizan au cœur de la station balnéaire, avec la plantation d'arbres et de pelouses.
Afin de rationaliser la gestion de tous les espaces, plusieurs zones d’entretien ont été crées :
- des espaces soignés au cœur du bourg et de la plage
- des espaces classiques en périphérie et des espaces rustiques en zones périurbaines
Chacune d’entre elles est traitées différemment avec un aménagement, une palette végétale et une fréquence d’intervention qui lui est propre.
Mimizan dispose de trois espaces remarquables qui sont l’objet de soins particuliers : la Promenade Fleurie, son jardin public et l’airial du centre multimédia Athéna.
"Zéro phyto" et alternatives pour préserver l’environnement
Mimizan, ville balnéaire au cœur de la forêt landaise et bordée au nord-est par des espaces lacustres remarquables, tient particulièrement à préserver cet environnement exceptionnel.
Elle s'est donc engagée, au sein de la gestion de ses espaces publics, à mettre en œuvre une politique la plus respectueuse possible de l'environnement et a donc renoncé à l'usage des produits phytosanitaires, comme elle s'efforce de limiter ses impacts sur la ressource en eau.
Le service espaces publics et environnement a réorganisé ses méthodes de travail pour s'adapter à l'évolution du patrimoine végétal er répondre aux enjeux du développement durable.
L'intégration des préoccupations écologiques se décline en quatre axes :
- la mise en place d'une gestion différenciées
- l'objectif "zéro phytosanitaire"
- un usage économe de la ressource en eau
- un fauchage tardif des prairies pour favoriser la biodiversité
Tout un panel de techniques alternatives a été mis en œuvre pour limiter les zones d'entretien qui étaient auparavant traitées. Cela commence avec une diminution des espaces minéralisés en végétalisant le plus possible les surfaces de graves qui étaient jusqu'alors très usitées. Ces surfaces sont engazonnées ou bien plantée et cela contribue à l'augmentation des surfaces vertes sur la commune. Les trottoirs sont eux aussi laissés en vert, dans les zones éloignées du centre-ville ou du cœur de la station balnéaire. Un désherbage thermique est réalisé dans les centres du bourg et de la plage, ainsi que le long des cours d'eau.
En conséquence : le désherbage manuel ou mécanique augmente.
Le service est équipé d’une petite bineuse attelée sur un tracteur de petite taille pour nettoyer les plus grandes surfaces, le reste étant fait à la main, comme au rotofil pour certains lieux comme les cimetières. Ces derniers sont maintenant fauchés et viennent d’être ensemencés sur plusieurs parties.
Les trottoirs stabilisés sont aussi passés au rotofil ou à la brosse métallique, tandis que les caniveaux sont désherbés par une balayeuse. Une filière de broyage en régie permet de disposer de bois raméal fragmenté disposé dans tous les massifs semi-abusifs.
Pour les massifs composés de fleurs et vivace, les agents du service utilisent un paillage à base de pouzzolane.
Enfin, les équipes n’emploient pas d’insecticides mais ont recours exclusivement à la lutte biologique avec un programme de protection biologique intégrée (PBI) à l’intérieur du centre de production et à l’extérieur dans certaines zones : centre ville et promenade fleurie.
La lutte contre la chenille processionnaire du pin nécessite des pièges dans les lieux publics « sensibles » comme les écoles du bourg et de la plage et les locaux destinés à la petite enfance.